Négociateurs immobiliers non salariés : les sacrifiés de la crise ?
La crise économique désolvabilise les ménages et porte déjà préjudice à l’activité du marché immobilier et aux acteurs de la transaction. Avec l'interdiction de visites de biens à louer ou à acheter, le deuxième confinement, est venu empêcher la conclusion des transactions locatives comme des ventes.
Si chiffre d’affaires des agences en est affecté, ce sont d’abord les femmes et les hommes qui sont à la manœuvre et apportent le service qui sont pénalisés. Sur les quelque 100000 négociateurs qui réalisent les transactions en France, 20% seulement sont des salariés, éligibles au chômage partiel. Les 80% autres sont des travailleurs indépendants, portant le statut civil d’agent commercial et pour beaucoup le statut fiscal d’auto-entrepreneur.
Qu’il travaillent sous l’enseigne d’un réseau de mandataires, ou pour une ou plusieurs agences immobilières traditionnelles, leur situation mérite qu’on l’analyse et qu’on estime leurs moyens de résilience.
Autour de la table, nous avons l'honneur d'accueillir des invités prestigieux :
- Olivier Colcombet, président de Digit RE (Capifrance / OptimHome), membre du bureau de l’UNIS
- Déborah Demaied, consultante immobilière en réseau
- Olivier Descamps, directeur général d’I@D
- François Hurel, président de l’Union des Auto-entrepreneurs
- Pascal Mugnier, consultant immobilier chez Nestenn Loudéac
- Gabriel Pacheco, président de SAFTI
Cette conférence est organisée à l'initiative de François-Emmanuel Borrel et Benjamin Darmouni, Présidents délégués du pôle IDF et GRAND PARIS de l’UNIS.
Elle sera animée par Henry Buzy-Cazaux, Président de l'IMSI.